L'arthrose, une maladie qui n'épargne pas les chiens
La
prévalence de l’arthrose chez les chiens est
élevée.
En effet,
20 % des chiens âgés de plus d’un an présentent de l’arthrose, à des stades de sévérité variés.
Contrairement à l’arthrose humaine, l’arthrose canine est essentiellement secondaire à des
désordres musculo-squelettiques congénitaux ou acquis. Ainsi, une luxation congénitale du coude ou de la rotule peut toucher les chiens en bas âge et mener à une arthrose secondaire.
Une
rupture d’un ligament peut aussi induire quelques semaines plus tard des lésions étendues du cartilage, secondaires à l’instabilité de l’articulation.
Les
fractures intra‑articulaires sont également fréquemment compliquées par une dégradation secondaire du cartilage articulaire.
L’
obésité, comme chez l’humain, est également un facteur de risque de l’arthrose canine.
Limiter la consommation d’aliments énergétiques et
maintenir un poids optimal durant la croissance réduit donc l’incidence et la sévérité de l’arthrose de la hanche mesurée radiologiquement. Par ailleurs, une
perte de poids chez les chiens obèses arthrosiques diminue leur boiterie.
La prise en charge de l'arthrose canine
Afin de diminuer la douleur et l’inflammation associées à l’arthrose, les
anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont communément prescrits chez le chien. Malheureusement, l’utilisation des ces médicaments est parfois associée à des effets secondaires néfastes, généralement des lésions du tractus gastro‑intestinal.
L’
injection intra-articulaire de stéroïdes est réservée à des stades d’arthrose très sévères ou à des cas réfractaires aux autres traitements.
De nombreux
actifs nutritionnels sont également utilisés chez le chien pour améliorer leur statut algo‑fonctionnel et prévenir la dégradation du cartilage.
D'après le travail de Fanny Comblain
"Études in vitro et clinique d’actifs nutritionnels pour la prise en charge de l’arthrose chez le chien."
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